Une semaine à New York : 3 logements, 7 musées, 12 restos, 2 comédies musicales, des dizaines de kilomètres à pied et un nombre incalculable de fous rires !

Quand la sœurette débarque, on embarque pour la ville qui ne dort jamais. Et il s’en est fallu de peu pour que cela ne nous arrive justement : une réservation Airbnb qui tombe à l’eau en même temps que la nuit, faisant de ce rêve un cauchemar. Qu’à cela ne tienne, avec l’aide de touristes décidément bien sympathiques, nous parvenons à nous dégoter in extremis une chambre d’hôtel le soir même, en plein cœur de Times Square où, à cause de l’éclairage artificiel, jour et nuit se confondent… Fort heureusement, le ciel s’éclaircit et le Bon Samaritain prend la forme de notre ami Ricardo, qui nous hébergera à Brooklyn le reste de notre séjour.

Les visites peuvent alors commencer, et c’est une pluie de musées qui s’abat sur Manhattan malgré une température quotidienne avoisinant les 40°C ressentis : le Met et le Musée d’histoire naturelle en tête – avec un voyage dans les étoiles en compagnie de Whoopi Goldberg -, mais aussi les parodies de musées comme le MoMA et le Guggenheim, à fuir comme la peste. Plus intéressantes sont les visites de l’International Center of Photography et de l’Ellis Island Immigration Museum, sans oublier les créations en cendres, sable et poussière du Museum of Art and Design et son exposition pour le moins éphémère…

Après avoir étanché notre soif de culture, allons nous rassasier de spectacles musicaux ! On se laisse complètement envoûter par The Phantom of the Opera, et comme par enchantement, nous voilà de nouveau à Broadway, prêts à déguster Sister Act. Fous rires garantis avec cette version divinement drôle !

Mais au-delà de toutes ces illuminations, il s’agissait aussi de mettre en pratique l’expérimentation d’un mode de vie plus sain, moins futile, à travers un voyage éco-responsable, en suivant quelques actions très simples (oui, on a placé la barre très haut en prenant New York pour ville-test). Pour nos déplacements, privilégions les transports en commun, le vélo mais surtout nos pieds : rien de mieux pour se sentir mieux. Lors de nos repas extérieurs, oublions la vaisselle et les bouteilles jetables, sortons plutôt nos propres verres et couverts, demandons même de remplir directement nos récipients : qui veut d’une ville-poubelle ?
De manière générale, ne cédons pas à la surconsommation. Évitons les emballages, maudissons ceux à usage unique et fuyons les fast food : observez attentivement la quantité de déchets pullulant sur un plateau de McGerbal, « nourriture » comprise, et vous comprendrez. Bref, réduisons au maximum nos rejets et notre empreinte écologique, notre monde ne s’en portera que mieux !

Un certain Lao Tseu aurait dit : « celui qui sait qu’assez est suffisant, aura toujours assez ». À méditer…