Profitant d’un passage obligé à la frontière pour raisons administratives, je m’apprête à passer un weekend pour le moins mouvementé en compagnie de Kissline, Tuan, David et Bianca. Première étape : descente à Lake Placid, terrain de jeu des Olympiades hivernales de 1980, et qui s’accroche tant bien que mal à ce titre depuis trois décennies.
Arrivés dans l’antre des sports de glisse, nos estomacs entrent immédiatement en piste : le Great Adirondack Steak & Seafood propose un menu des plus alléchants et nous affrontons en finale deux livres de snow crab. Et c’est une épreuve remportée haut la main !
Ce trophée en poche (ventrale), la visite du Lake Placid Olympic Museum peut commencer. Entre les débuts du curling – avec de vrais balais ! -, ceux du bobsleigh avec ses tas de ferraille et l’histoire des J.O. utilisés à des fins politiques (rappelez-vous les tristement célèbres Jeux de Berlin), le musée regorge de souvenirs intemporels. Après cette escapade historique, pourquoi ne pas se dégourdir les jambes à la patinoire olympique ? Peut-être parce qu’elle est fermée ? Qu’à cela ne tienne, testons le snow tubing et dévalons une pente de 200m dans une bouée. Bon, c’était plus impressionnant d’en bas…
Dimanche, un autre défi de taille m’attend à Bromont : ma première expérience de snowboard. Et c’est en total novice de la glisse que je m’apprête à tomber comme jamais. Première descente, première chute. On connaissait celles du Niagara, il y a désormais les miennes. Et si la remontée mécanique permet de contempler de somptueux paysages enneigés, elle force aussi à regarder du côté du snowpark, là où les plus expérimentés font des cabrioles… Pas rassurant.
Après une avalanche de dégringolades, je parviens enfin à finir une piste en « feuille morte ». Je n’ai d’ailleurs pas été loin d’en devenir une lorsque, m’essayant au niveau suivant – dos à la piste et sur la pointe des pieds -, je me dirige dangereusement et inconsciemment vers un énorme poteau. Tout le monde crie, et par chance, c’est le moment que je choisis pour me laisser tomber. Une chute qui tombe à pic. Quelques tentatives fructueuses plus tard, j’aborde le dernier virage, qui est justement de le maîtriser. Et c’est une autre paire de manches que de bien synchroniser les mouvements d’épaule et les changements talons/pointes, d’autant plus que se relever de chaque chute devient à ce moment-là un véritable calvaire musculaire. Virant au rouge mais refusant l’échec, et porté par mes quatre professeurs (un grand merci à eux !), j’atteins finalement tous mes objectifs. Après de tels efforts, c’est au tour de la bière de descendre en ligne droite !
Il manque une photo de toi dans la neige !!!
Oui en train de faire la feuille morte ! ^^
Et WAOUH le plat donne trop envie !!!! Ça a l’air trop trop bon !!
Comment est la piste?
Pourquoi y a toujours des frites dans vos plats?
Trop bien la piste, mais j’étais trop occupé à essayer de tenir debout pour prendre des clichés !