Ogunquit. Ogunquoi ?

De retour de New York, nouveau départ pour les États-Unis, cette fois dans le Maine, à Ogunquit. A l’initiative de deux amis, Kissline et Tuan pour ne pas les nommer, c’est à huit Français et deux voitures que nous nous sommes rendus dans cette ville touristique au nom si doux, très appréciée pour sa plage (parce que se baigner à Montréal, faut le faire).

Au programme donc, baignade, bronzette, balade et camping, ça promet. Mais c’est une route semée d’embûches (et de fautes) qu’il faut d’abord affronter, et les yeux piquent une fois arrivés à la frontière américaine. La traduction anglais-français des panneaux de signalisation sur Google Traduction a encore fait des ravages, je vous laisse apprécier l’étendue de la dérive langagière. Et profitez-en avant que la paranoïa américaine ne fasse fermer ce blog (les photos étant strictement interdites à la frontière par crainte que des personnes malintentionnées ne s’en servent à des fins… explosives).

Ils sont fous ces Ricains ! Ils sont fous ces Ricains !

La blague rédactionnelle passée (je n’en reviens toujours pas), nous arrivons à la plage, et comme aucun de nous n’habite à Nice, ça fait un choc ! Allez, on se jette à l’eau… glacée, ouch. Bon, on finit par s’y faire, et puis on n’aurait quand même pas fait tout ce chemin exprès pour ne pas piquer une tête ! Curieusement, la bronzette qui a suivi a été unanimement plébiscitée.

Le soir, installation des tentes pour le camping et inspection des lieux. Et là, surprise : les toilettes ne sont pas à la turque mais c’est au contraire le grand luxe, avec cuvette et papier toilette ! Et même du savon désinfectant, on n’en demandait pas tant. Quant à la douche dotée d’eau chaude, c’est carrément le rêve américain. Bon, elle a dû être utilisée entièrement parce que personnellement, j’ai eu droit à la douche je-te-réveille-même-si-tu-veux-pas, revigorante à souhait et à excès. Pour le dîner, pourquoi ne pas déguster le met local, j’ai nommé le homard ? Tiens d’ailleurs, j’ignore pourquoi mais je me dis qu’on aurait dû le savourer dans le noir. Qu’à cela ne tienne, nos marshmallows grillés autour d’un feu et d’histoires d’horreur pour finir la soirée feront bien l’affaire. C’était sans se douter que le noir nous poursuivrait tout le long du retour… Un GPS défectueux puis carrément HS, des problèmes de communication et hop, nous voilà deux voitures seules et perdues dans l’obscurité de la nuit et des routes américaines. Ambiance Projet Blair Witch, alors pour détendre l’atmosphère, quoi de mieux que d’imaginer des scénarios morbides dans lesquels nous mourons systématiquement ?

Heureusement, une bonne vieille carte des États-Unis nous a sauvé la vie, comme quoi les « vieilleries » restent des valeurs sûres. Pour un retour qu’on pensait sans histoires, on a été gâté !

Ogunquit beachOgunquit beach

Ogunquit beachOgunquit beach

Ogunquit beachPierres d'Ogunquit

5 réponses à “Ogunquit. Ogunquoi ?

  1. J’espère que ne tu ne t’es pas n’arrêté en la zone jaune… Et contente que tu sois sorti vivant de cette escapade !

  2. Haha! Tu as bien raconté l’histoire Ste.^^ Cela nous fait de beaux souvenirs. Vive Ogunquit quoi!

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