Si la Saint Patrick a bien été célébrée le 17 mars comme le veut la coutume (et si enchaîner les Guinness peut être considéré comme telle), les festivités se sont poursuivies ce dimanche, lors du traditionnel défilé de la fête irlandaise.

Arborant tous un vert plus ou moins assumé par un temps frais mais radieux (vous pensez bien, 2°C c’est la canicule ici), plusieurs milliers d’Irlandais et de non-Irlandais se sont rassemblés dans le centre-ville pour vivre un moment bien folklorique. Sans surprise, je me suis trouvé être l’un des rares sans vert à portée de main (ni verre, ce qui est tout aussi rare), mais qu’importe. Chapeaux et kilts, chars et calèches, trompettes et cornemuses, danses et chants gaéliques… tous les feux étaient au vert pour cette sortie en plein Eire. Pour plaisanter, j’ai commencé à évoquer le conflit de l’Irlande du Nord et la guéguerre entre protestants et catholiques. Certains visages stupéfaits, à mi-chemin entre incrédulité et indignation, étaient collectors.

Dans tous les cas, il a été très enrichissant d’apprendre et de partager, à travers cette parade, une partie du rapport historique unissant le Québec à l’Irlande.