La vie est belle

Ô combien précieuse, chacun n’en a qu’une
Unique, elle n’est pareille à aucune
Comme notre passage sur Terre
La vie est éphémère

Emplie d’entêtantes senteurs
Elle renferme bien des saveurs
Si on sait l’apprécier à sa juste valeur
Elle nous tend un grand bonheur

Mais qu’est-ce donc que vivre ?
C’est un sentiment qui nous enivre
Qui du train-train quotidien nous délivre
Et qui a de la joie à nous offrir

Elle nous cause parfois de la peine
On se dit qu’on n’a vraiment pas de veine
Mais nos chagrins, d’amitié comme d’amour
S’acceptent et s’atténuent de jour en jour
Laissant place à des moments d’allégresse
Exprimant des messages de sagesse

Échec et réussite nous font apprendre de nos erreurs
Car mate ou brillante, la vie est haute en couleurs
Et faire confiance à nos sens
Nous conduit à notre essence

Vivre, c’est respirer
Aspirer, expirer et recommencer
C’est agir en toute simplicité
Et toujours avec humilité

C’est savoir aimer et être aimé
Sincèrement s’excuser et pardonner
Faire preuve de tendresse et de délicatesse
Afin d’avancer vers l’intérieure richesse

C’est aider au mieux son prochain
Pas en échange d’un quelconque gain
Simplement parce qu’il est humain
Car jamais on ne doit oublier
Qu’on est tous nés pour coexister
Et qu’on est fait pour partager

C’est encore apprendre à (s’)accepter
À ne pas voir partout de fatalité
Mais au contraire à réaliser
Que les épreuves sont là pour nous forger

C’est savoir se mettre en danger
Pour saisir de précieuses opportunités
Non pas en tombant d’un toit
Mais en sautant parfois le pas

En ouvrant grands son cœur et ses yeux
On comprend que la vie est un vaste terrain de jeu
Qu’il suffit d’un regard au hasard
Pour apercevoir moult œuvres d’art
Que notre cerveau est le pinceau
Et les paysages nos beaux tableaux

Qu’on soit à pied, en train ou à vélo
En avion, en bateau ou en auto
Ou même sans bouger, on peut voyager
Notre curiosité et notre sensibilité
Se chargent de nous transporter

Guidé par le bon sens, il s’agit de ralentir la cadence
D’éviter de courir vers l’indécente décadence
Car celui qui cherche à consommer ne sera jamais rassasié
Alors que celui qui sait se contenter aura toujours assez

On fantasme trop souvent la nôtre
La comparant naïvement à d’autres
Mais on oublie que rêver sa vie
Revient à désirer sans envie
Tandis que vivre ses rêves
Invite à s’épanouir sans trêve

Et si on craint parfois la jeunesse
Tout en ayant peur de la vieillesse
Ces sentiments sont regrettables
Car la fin n’est en soi pas dommageable

Loin d’être du gâchis, gardons à l’esprit
Que depuis toujours nourris par la vie
C’est à notre tour de la restaurer
De retourner à la terre et de la cultiver

Reste que dans le cœur et les souvenirs d’autrui
Elle peut être infinie
Tels les sommets enneigés
Éternelle est sa durée

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